Emilie Duchêne
Emilie est la fondatrice de Thea Jewelry. Elle porte la combinaison Lundi de la Deuxième Semaine.
Vous pouvez suivre Emilie ici et Thea Jewelry là.
Raconte-nous…
Ton parcours en quelques mots :
Après avoir fait des études de stylisme à Bruxelles pendant trois ans, j’ai déménagé à Paris, où j’ai vécu pendant quatre ans. J’y ai enchainé des stages dans les bureaux de style d’Isabel Marant, Christian Lacroix (à la haute couture) et Dior, où je suis également passée par la presse. J’ai ensuite été pigiste pendant un an pour le Elle, Paris Match et L’Officiel avant de devenir, pendant un an également, l’assistante de la rédactrice en chef mode de Glamour.
J’ai alors redéménagé à Bruxelles pour m’y marier. Pendant dix ans, j’ai été en charge de tout ce qui touchait à l’image pour les marques Mer du Nord et Chine. Les trois dernières années, j’ai lancé en parallèle une marque de bijoux personnalisables : Thea Jewelry. A la base, je le vivais comme un petit projet perso, pas du tout comme un business à part entière. Au bout de trois ans, Mer du Nord a été vendu et je me suis donné un an pour ne m’occuper que de Thea Jewelry. Le premier gros coup de « boost », ça a été un partenariat avec Victoria Secret : 12 « angels » ont porté mes bijoux personnalisés à leur nom et en ont posté des photos sur Instagram. En une nuit, le compte Instagram de la marque a explosé : j’avais gagné environ 80.000 followers d’un coup.
Aujourd’hui, ça fait sept ans que je gère seule la marque. Ce n’est vraiment, vraiment, vraiment pas facile tous les jours mais je ne reviendrais pour rien en arrière.
Depuis un an, je fais en parallèle du consulting en free lance pour des marques et jeunes start-ups. Ca me nourrit énormément et me redonne de l’énergie positive pour ma propre marque.
La décision dont tu es la plus fière au niveau pro ou perso :
Quand je me suis lancée en 2011 dans l’entreprenariat en lançant Thea Jewelry.
Le plus gros challenge auquel tu as du faire face :
Je n'en ai pas un en particulier mais surtout, les hauts et les bas d’une start-up ne sont pas faciles du tout. Il y a des moments compliqués dans les décisions, du point de vue financier, des risques, etc. Evidemment qu’on a du soutien et des super équipes toujours autour de nous, mais quand c’est son business, nous sommes en front et il faut gérer ça en bonne mère de famille. Difficile d’avoir toujours le bon recul.
Tes moteurs dans la vie :
La fierté, l’amour et la confiance des personnes que j’aime à mon égard.
Une femme qui t’inspire :
Je suis toujours inspirée par des self-made women, mamans et épouses car je le suis moi-même à une petite échelle. Par exemple, je peux être inspirée par des femmes comme Anine Bing ou Gwyneth Paltrow qui sont dans cette lignée de femmes.
La femme que tu veux être :
Une femme indépendante et libre.
Le plus gros challenge pour les femmes aujourd’hui, c’est :
D’être sur tous les fronts… Réussir et s’épanouir professionnellement, mais aussi dans sa vie privée en tant que femme et en tant que mère de famille… Ce sont trois sacrées responsabilités.
Tes pistes pour l'affronter ?
Etre mega bien organisée :-). Et rester le plus calme possible, faire du sport pour sortir le stress et être bien dans sa peau.
Les 7 mots de la fin :
- Un jour de la semaine : vendredi
- Une date : 1/11/11, mon premier accouchement - ils ont tous été magiques mais le premier est assez impressionnant
- Une ville : Paris
- Un rêve : vivre avec ma famille à l’étranger
- Une couleur : le vert émeraude
- Une qualité : la bienveillance
- Une citation : « Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends. », Nelson Mandela
Crédit photo : Rudy Ossona
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