Sabrina Pons

Sabrina est journaliste. Elle porte la combinaison Lundi.
Vous pouvez la suivre ici

Raconte-nous…
 
Ton parcours en quelques mots :
Je suis journaliste mode chez Grazia. J'ai fait des études de droit, puis de communication. Après deux ans passés au service com' de Schneider Electric, j'ai affiné mes projets avec l'idée d'intégrer un média. En vérité, j'avais depuis toujours en tête de faire du journalisme. J'ai fait un premier stage chez ELLE à la rédaction web. Pour finalement y rester sept ans. J'ai commencé en couvrant la mode et l'actu sociétale.
 
La décision dont tu es la plus fière au niveau pro ou perso :
Le déclic de changement de voie. J'aime mon job, j'ai conscience que c'est une chance.
 
Le plus gros challenge auquel tu as du faire face et la manière dont tu l’as affronté :
J'ai tendance à mettre la barre assez haut dans mon quotidien. Je veux transmettre ce qu'il faut à mes enfants pour qu'ils soient bien dans leur peau et leur donner envie d'être indépendants. Comme je veux rendre mon travail stimulant et concrétiser solidement mes projets perso et pro à plus longs termes. Et aussi trouver le juste milieu entre le temps dédié à ma famille et celui que je me consacre. Si j'ai des miettes de tout cela un peu chaque jour, alors c'est la belle vie.


Tes moteurs dans la vie :
J'avance toujours avec une dizaine de projets sur le feu. Ça me booste même si je sais pertinemment qu'un seul ou deux se concrétiseront réellement.
 
Une femme qui t’inspire :
J'admire les femmes autonomes dans leurs idées et qui acceptent leurs failles. Elles sont dans le vrai, ça fait un bien fou.
 
La femme que tu veux être :
Il faudrait que je commence par accepter de parler de moi en tant que femme. J'ai 35 ans, il serait temps. J'ai tendance à dédramatiser ma féminité en utilisant le mot "fille".
 
Le plus gros challenge pour les femmes aujourd’hui, c’est :
Être entendues. Le temps de parole des femmes est ridicule comparé à celui des hommes (on est autour des 30% dans les médias). Avec les hashtags #balancetonporc ou #metoo, on a vu combien la parole des femmes avait besoin de se libérer et d’être prise au sérieux. Je pense qu'on tient là le début d'un vrai rempart face aux violences sexistes.

Les 7 mots de la fin :

  1. Un jour de la semaine : jeudi
  2. Une nuit : complète
  3. Un objet : mon iPhone 
  4. Une odeur : fleur d'oranger
  5. Une couleur : bleu marine
  6. Une ville : Barcelone
  7. Une chanson : Mir-e Nowruz d'Ahmad Ali Rezayi

Crédit photo : Stéphanie Smith


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