Ma prise de pouvoir #8 - Yseult
Tout au long de l'année, racontez-moi vos histoires de [re]prise de pouvoir sur Instagram (avec le #septemgirl) ou par mail (à info@septem-paris.com), en quelques mots accompagnés d'une jolie photo.
Au début de chaque mois, je partage l'histoire de l'une d'entre-vous, qui reçoit une pièce de la collection pour la remercier d'inspirer les autres.
La huitième de ces #septemgirls un peu particulières, c'est Yseult.
« On m’a souvent parlé du fameux dilemme entre être mère et vouloir travailler. J’étais en plein dedans il y a quelques mois. Je passais mes journées à réfléchir, à douter, à me questionner. Et j’avais l’impression qu’il n’y avait pas de solutions... Comment pourrait-il y en avoir une ? Je n’avais pas envie de travailler à temps plein et ne pas voir mon fils et pourtant je voulais m’épanouir professionnellement. J’en avais besoin.
J’aime tellement être mère. C’est, pour moi, le plus beau rôle au monde. Je n’ai jamais été aussi heureuse et épanouie. Jamais été aussi bien dans ma peau. Tout mon plaisir est d’être avec mon fils.
Je suis fière d’être maman et honnêtement je crois qu’une journée avec un bébé est plus fatigante qu’une journée au bureau. Etre maman, c’est 7 jours sur 7, 24h sur 24. Il n’y a pas de pause. C’est notre vie pour eux.
J’étais tellement heureuse dans ma vie privée. Pourtant il me manquait quelque chose.
Je voulais aussi avoir une vie professionnelle. En fait, je voulais les deux : être une mère présente pour mon fils et travailler. J’admire les femmes qui travaillent avec passion. Ça me fait rêver. Ça fait rêver toutes les mamans, je crois... Mais c'est un vrai dilemme: soit les femmes travaillent énormément et sont tristes de ne pas voir leurs enfants grandir, soit elles sont avec leurs enfants mais ne sont pas épanouies professionnellement.
Comment trouver le juste milieu ? Un mi-temps semblait être la solution. Pourtant en écoutant des mères, j’ai vite réalisé que quand tu travailles à mi-temps, le risque est que tu aies peu de responsabilités et que ton boulot ne te passionne pas. Ce n’est pas ce dont j’avais envie non plus...
C’est pour cela que j’ai lancé Sixteen Twenty Seven. Pour moi, avoir sa société était la solution. Tu travailles et tu es passionnée par ton travail, c’est comme un deuxième bébé. Tu es libre, libre de t’occuper de ton fils quand il est malade. Libre de faire tes horaires comme tu le veux... Je travaille pendant les siestes de Noé et il m’arrive de travailler tard le soir. J’adore ça.
Créer mon entreprise, c’était ma façon à moi de reprendre le pouvoir sur ma vie, de me prouver qu’on peut être mère et épanouie professionnellement. Que ce n’est pas parce que je suis mère que je dois renoncer à ma vie professionnelle. Et pour moi, une bonne mère est une mère épanouie, heureuse et fière d’elle.»
Yseult est la fondatrice du concept store pour bébés et enfants Sixteen Twenty Seven, que vous pouvez suivre ici.
Laissez un commentaire